Propos de Thierry Casasnovas
La reprise alimentaire :
Consiste à reprendre l’alimentation et les activités
normales, de façon progressive. C’est la phase la plus délicate du processus.
Vous allez reprendre du poids et des forces.
“N’importe quel imbécile peut jeûner mais seul un sage saura bien sortir de jeûne”
Proverbe ancien dit par des anciens dans un ancien monde.
La façon de « rompre» le jeûne est très importante : des jus et/ou des fruits frais crus,
repas crus avec des combinaisons alimentaires réduites et simples. Plus longue est la
durée du jeûne, plus lentement se fait la remontée alimentaire.
Conseils :
Nous vous invitons à rompre le jeûne en écoutant votre intuition, mais soyons
honnêtes avec nous-mêmes, le désir peut s’insinuer même sans une réelle faim.
Il existe différents types de jeûnes.
Les étapes intermédiaires vont être :
– le régime hypotonique physiologique,
– le 100% cru,
– la diète de fruits variés,
– la mono-diète (un seul fruit/aliment),
– la cure de jus,
– le jeûne matinal,
– le jeûne à l’eau,
– le jeûne sec.
Nous pouvons commencer par jeûner quelques heures par exemple après le dîner
jusqu’au lendemain à midi. C’est ce qu’on appelle le jeûne matinal. Nous pouvons aussi
prendre pour habitude de ne jamais manger le matin, le corps peut ainsi, de manière
quotidienne, terminer son nettoyage de la nuit durant la matinée.
Nous pouvons ensuite faire une journée complète, puis 2 jours, 3 jours. On parle de
jeûnes courts. Puis jusqu’à une semaine.
Pour le jeûne de plus de 7 jours, nous vous suggérons d’être accompagné par une personne
compétente, même si l’on est en bonne santé et expérimenté. On parle alors de
jeûnes longs.
Certains pratiquent le jeûne 2 fois par an aux changements de saisons, au printemps et
à l’automne, mais nous pouvons décider de jeûner n’importe quand, même pendant la
période des fêtes de fin d’année.
Jeûne court ou jeûne long ?
De manière générale, pour une personne ayant peu d’énergie nerveuse (fatigue chronique
et peu de réserve graisseuse) ou en cas de maladie dégénérative tel que le cancer,
une succession de jeûnes courts auront tendance à être plus profitables qu’un jeûne
long, dans un premier temps du moins.
Le jeûne hygiéniste à l’eau
Il se pratique seul et non en groupe, afin d’être dans les conditions les plus favorables
à sa propre situation, et à pouvoir adapter ces conditions tout au long du déroulement
de la cure.
Il dure de quelques jours à 21 jours et comprend 4 phases successives, la plus importante
étant le demi-jeûne. Le repos complet est nécessaire pendant toute la durée du
jeûne et du demi-jeûne (et si besoin les premiers jours de la reprise). La durée des différentes
phases dépend du temps disponible, de la vitalité et du poids. Par exemple, si
vous disposez de 6 jours au repos : 1 semaine de préparation, 3 jours de jeûne, 3 jours
de demi-jeûne, 1 semaine de reprise.
Le jeûne sec
Le jeûne sec se pratique sur des périodes courtes en principe de quelques heures à
quelques jours. On ne mange rien et on ne boit rien. Ce jeûne présente des effets intensifiés.
Il peut se pratiquer librement un ou deux jours. On peut commencer par une journée
à la fin d’un jeûne à l’eau, puis 2 jours ou plus avec de l’expérience. On peut aussi
introduire des journées de jeûne sec de temps en temps lors d’un jeûne à l’eau plus long.
Le jeûne alterné
(Rational Fasting d’Arnold Ehret) est lui aussi très intéressant. Le principe est d’alterner
des jours de mono-diètes avec des jours de jeûne à l’eau, de jeûne sec, de cure de jus,
et ainsi de suite.
Par exemple : on entame 3 jours de jeûne à l’eau, puis 2 jours de mono-diète de fruits,
puis 3 jours à l’eau, puis 4 jours de jeûne sec, puis 3 jours de jus, etc … A chacun de trouver
son rythme.
Libre à vous également d’expérimenter, toujours sur des temps courts pour débuter,
d’autres types de jeûnes, comme le jeûne à l’urine…
A lire :
Arnold Ehret, “Santé et guérison par le jeûne”
Herbet Shelton, “Le jeûne”
Albert Mosséri, “Santé radieuse par le jeûne”
Albert Mosséri, “Le jeûne, meilleur remède de la nature”, éditions Aquarius.
Bernard Clavière, “Et si on s’arrêtait un peu de manger, de temps en temps”
Nicole Boudreau, “Jeûner pour sa santé”, éditions Québécor.
En conclusion :
Nous pourrions dire que les bénéfices sont multiples.
Le jeûne donne au corps l’opportunité d’un travail de régénération cellulaire.
La diversité et l’intensité des symptômes permet la prise de conscience et l’évaluation
d’une partie de la toxémie.
Après la cure, grâce à l’état de relaxation retrouvé, on ressent mieux les besoins réels
de son corps, les rythmes naturels, le besoin de repos, les réactions à toute agression.
On retrouve un regain d’énergie et plus de confiance en soi, le mental clarifié.
…Et si on essayait…
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